Cette quatrième édition du rapport sur la gouvernance en Afrique traite essentiellement de l’importance de mesurer la corruption et de comprendre ses dimensions internationales. Le rapport conteste la notion traditionnellement étroite de la corruption comme l’abus de pouvoir pour les biens personnels. Cette définition mettra l’accent sur la charge publique et la légalité ostensible de l’acte, négligeant les tendances de corruption prévalentes dans les secteurs privé et non étatiques. Les responsables politiques ou décideurs doivent comprendre l’importance et les implications de comprendre la corruption comme un phénomène plus large où les agents du secteur privé partagent la responsabilité considérable.
Le rapport enjoint toutes les parties prenantes à reconsidérer les mesures de la corruption en général et dans le contexte africain particulier. Des preuves abondantes prouvent que les opérations des acteurs étrangers sur le continent causent des sorties financières illicites considérables. De telles omissions présentent de sérieuses lacunes en ce qui concerne les mesures actuelles.
Les pays africains et les partenaires doivent abandonner les mesures basées purement sur la perception de la corruption et s’intéresser plutôt aux approches de mesure de la corruption qui sont basés sur des faits et fondés sur des critères quantitatifs plus qu’objectifs. En attendant, ou dans l’intervalle, les méthodes fondées sur la perception et ancré sur des études plus transparentes et plus représentatives, devraient être utilisées avec prudence. Et elles doivent être complétées, s’il y a lieu, par des indicateurs de pays membres ou à cas propre afin de produire des mesures de la corruption plus sophistiquées et plus utiles.
Source: http://www.uneca.org/fr/publications/rapport-sur-la-gouvernance-en-afrique-iv
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